La Corée du Nord a tiré à nouveau un missile balistique, a annoncé hier mardi l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant des sources militaires, précisant que le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence ce mercredi.
Le tir a eu lieu à Pyongsong, dans le sud de la province de Pyongan, aux alentours de 18h17 GMT, survolant la mer du Japon.
Selon les analystes du Pentagone, il s’agit d’un missile balistique intercontinental, qui a atteint la plus haute altitude de tous les tirs effectués par Pyongyang et parcouru un millier de kilomètres avant de retomber en mer. Ce tir ne représentait pas une menace, ni pour les Etats-Unis, ni pour leurs alliés, estiment les mêmes sources.
Citant le ministère de la Défense, la chaîne TV japonaise NHK a rapporté que le missile nord-coréen pourrait s’être abîmé dans la zone économique exclusive de l’archipel.
L’armée sud-coréenne a annoncé avoir elle-même procédé à un test de missile en réponse à la «provocation» de Pyongyang.
La mission américaine auprès de l’ONU a annoncé que Washington, Tokyo et Séoul avaient demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la Corée du nord qui se tiendra ce mercredi vers 21h30 GMT.
La Corée du Nord avait suspendu ses essais à la mi-septembre après avoir effectué des tirs deux ou trois fois par mois depuis le mois d’avril. Ce nouveau tir semble être une réaction de la Corée du Nord à sa réinscription sur la liste noire américaine des «Etats soutenant le terrorisme», une décision que Pyongyang avait qualifiée de grave provocation.