Les dirigeants du parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès National Africain (ANC), ont décidé lundi à Johannesburg de se réunir à nouveau deux jours plus tard pour statuer sur l’éviction ou non de leur camarade et actuel président sud-africain, Jacob Zuma.
Les cadres du parti au pouvoir en Afrique du Sud trancheront mercredi sur le sort du chef d’Etat, soit la veille du discours à la nation que ce dernier est censé prononcer. Hier, les hauts responsables de l’ANC se sont limités à dresser le bilan de leurs discussions du week-end dernier avec M. Zuma.
A en croire les médias locaux, les six hauts dirigeants de l’ANC auraient prié le président sud-africain de se retirer dimanche soir lors d’une rencontre à son domicile de Pretoria. Ce que Jacob Zuma aurait fermement refusé.
Selon Julius Malema, un ex-membre de ce parti, le chef d’Etat aurait jugé n’avoir rien fait de mal qui nécessiterait son départ anticipé. La raison pour laquelle la direction de l’ANC a de nouveau tenu une réunion d’urgence lundi au siège du parti, en présence de Zuma.
Au final, les participants ont décidé que les six hauts dirigeants de l’ANC et les 80 membres constituant son comité exécutif se réuniraient mercredi au Cap pour statuer sur le sort du chef d’Etat.
Jacob Zuma ne semble pas prêt à quitter son poste. Même si sa famille politique l’invitait officiellement à démissionner, il pourrait opter pour se maintenir à la magistrature suprême. Mais si jamais le chef d’Etat sud-africain accepte de céder son siège, le vice-président Cyril Ramaphosa, récemment élu à la tête de l’ANC, le remplacera directement.