L’influence croissante des BRICS ne cesse de s’élargir sur la scène internationale. Après avoir soutenu pendant longtemps des croissances économiques fortes et gagner leurs sièges sur la place des puissances économiques mondiales, ces derniers tentent progressivement de prendre plus de poids au sein des institutions internationales. C’est actuellement au sein du FMI qu’ils comptent désormais exercer plus d’influence.
En effet, les ministres des finances du G20 ont finalisé les textes portant sur l’augmentation de la capacité financière du Fonds monétaire international(FMI). Cet engagement a pour ambition d’augmentation ses capacités d’environ 110%. En effet celle-ci était d’environ 380 milliards de dollars et l’accord prévoit de la renforcer jusqu’à 800 milliards de dollars. Certains pays membres ont déjà annoncé les montants de leurs contributions. Les pays de la zone euro par exemple ont promis ensemble de verser environ 200 milliards de dollars. D’autre part la Corée du sud, la grande Bretagne et l’Arabie saoudite comptent apporter 15 milliards chacun tandis que le Japon de son coté apportera une part d’environ 60 milliards. Les Etats Unis et le canada par rencontre semblent se désister et ne seront pas de la partie.
Les BRICs se sont également engagés à fournir une contribution sans pour autant avancer des chiffres précis. Cependant la contribution des BRIC est soumise à une condition, celle d’un engagement réciproque du FMI à une plus grande influence des pays émergents dans sa gestion politique, en renforçant leurs droits de vote. Il faut désormais compter que les pays émergents n’entendent plus rester à subir la politique des puissances occidentales et que dans les années qui viennent la chaine décisionnelle internationale risque d’être profondément bouleversée.