L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula Da Silva a introduit mardi dernier un recours, à l’encontre de sa récente condamnation en appel pour corruption.
Lula Da Silva avait écopé le 24 janvier dernier, d’une peine de 12 ans d’emprisonnement, ce qui pourrait le priver d’être candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Si jamais la justice brésilienne rejette sa requête, Lula, 72 ans, pourrait se retrouver derrière les barreaux, sauf en cas d’un recours supplémentaire.
La dernière demande, qui repose, entre autres, sur «38 omissions» et «16 contradictions» décrédibilisant sa condamnation, la défense de Lula appelle à «l’annulation de tout le procès et l’absolution» de l’ancien dirigeant.
Toutefois, il semble peu probable que la justice brésilienne donne une suite favorable à cette requête. En effet, les trois magistrats chargés de l’examiner sont ceux-là même qui ont unanimement condamné Lula à l’issue de son procès en appel tout en alourdissant sa peine. Celle-ci est passée de 6 ans et 6 mois en première instance, à 12 ans et un mois en appel.
Juste après son procès, les avocats de l’icône de la gauche brésilienne avaient formulé des demandes d’Habeas Corpus devant le Tribunal supérieur de Justice (STJ) et la Cour suprême (STF). Ces démarches auprès de ces instances supérieures visaient à éviter à Lula la prison. Le jugement de ces tribunaux se fait encore attendre.