Le gouvernement américain a diminué lundi le nombre de réfugiés accueillis aux Etats-Unis dans le cadre d’une réinstallation à 30.000 en 2019. Il s’agit d’un plus bas historique pour ce quota, qui atteignait 85.000 personnes en 2016.
C’est un quota de réfugiés choisi par les organismes de sécurité et de renseignement américains dans les camps de l’ONU dans le monde. En règle générale, ces agences choisissent les réfugiés les plus vulnérables, dont les veuves et les personnes âgées ou en situation de handicap.
D’après des statistiques officielles, le quota de 45.000 réfugiés arrêté par l’administration américaine pour l’année budgétaire, qui se clôt fin septembre, est loin d’être atteint. En effet, il n’y a eu que 21.000 réfugiés réinstallés aux Etats-Unis au cours des douze derniers mois.
Selon le ministre américain des Affaires étrangères, Mike Pompeo, l’administration américaine entend traiter simultanément «plus de 280.000 demandes d’asile» classiques en 2019, «qui viendront s’ajouter à plus de 800.000 demandeurs d’asile qui sont déjà présents aux Etats-Unis» en attente d’une réponse.
Par la suite, le secrétaire d’Etat américain a plaidé pour que les quotas de réfugiés de 2019 soient considérés «dans le contexte des nombreuses autres formes de protection et d’assistance offertes par les Etats-Unis», et «non pas isolés des autres programmes humanitaires coûteux».