Les affrontements dont le sud de la capitale libyenne, Tripoli, a été le théâtre depuis environ un mois ont brusquement cessé mardi, ce qui a permis le retour des déplacés et l’ouverture du seul aéroport opérationnel dans cette ville.
Le gouvernement français a demandé lundi à la communauté internationale d’exercer plus de pression possible sur les auteurs des violences en Libye, faisant particulièrement allusion aux groupes armés qui s’affrontent aux abords de Tripoli.
Mais ces menaces n’ont guère impressionné certaines milices, qui ont lancé le même jour dans la soirée, une contre-attaque pour chasser des groupes armés adverses provenant, entre autres, des localités de Tarhouna et Misrata (ouest), à en croire la presse.
Les groupes armés tripolitains ont ainsi reconquis une caserne stratégique située au sud de cette ville, sur la route conduisant à l’aéroport de Tripoli, selon la même source.
Les milices de la capitale libyenne ont repris en outre diverses positions dans d’autres quartiers situés au sud de Tripoli, à la suite du retrait des groupes armés rivaux plusieurs kilomètres plus au sud, ajoute cette source.
Pour sa part, le ministère libyen de l’Intérieur a indiqué avoir commencé à dégager les voies publiques bloquées par les groupes armés avec des conteneurs ou des monticules de terre afin de contrecarrer l’évolution de leurs adversaires ou se protéger des tirs ennemis, sans pour autant annoncer de manière claire l’arrêt des hostilités.
Le ministère libyen a recommandé aux résidents dans les quartiers touchés par les combats de faire preuve de vigilance à leur retour à domicile et de signaler la présence de tout corps suspect.