La destruction de la forêt de l’Amazonie brésilienne «est menée en grande part par des réseaux criminels qui emploient la violence et l’intimidation contre ceux qui se mettent en travers de leur chemin», a affirmé l’ONG Human Rights Watch (HRW) dans son rapport intitulé «les mafias de la forêt tropicale», publié lundi.
Entre janvier et août 2019, la déforestation de l’Amazonie a presque doublé, à 6 404 km2 contre 3 337 km2 lors de la même période en 2018.
HRW a appelé le président brésilien, Jair Bolsonaro à cesser «ses attaques verbales et accusations sans fondement» contre les ONG et à «rétablir la coopération» entre l’exécutif et la société civile pour assurer la protection des indigènes, des défenseurs de l’environnement et de la forêt.
«Les réseaux criminels ont la capacité logistique de coordonner la coupe, le débitage et la vente de bois à une large échelle et emploient des hommes armés pour intimider et, dans certains cas, exécuter ceux qui essaient de défendre la forêt», assure l’ONG de défense des droits de l’Homme.
A propos, le Brésil est le 4ème pays en matière d’assassinats de défenseurs de l’environnement, d’après des chiffres publiés en juillet dernier par l’ONG Global Witness, qui a dénombré 20 morts en 2018.