Le président Iván Duque a appelé les pays membres du Traité interaméricain d’assistance réciproque (TIAR) à une plus grande coordination pour imposer des sanctions au régime vénézuélien de Nicolás Maduro, tout en écartant l’usage de la force.
« Aujourd’hui, l’Amérique latine a plus que jamais besoin de faire entendre sa voix, et la coordination des sanctions et des actions que nous pourrons imposer sera un pas de plus pour progresser sur la voie de la reconstruction démocratique du Venezuela », a indiqué M. Duque dans une allocution lors de la 30ème réunion de consultations des ministres des Affaires étrangères du TIAR, écrit le grand tirage.
Le chef d’Etat a estimé que le TIAR était nécessaire car, selon lui, le gouvernement Maduro représente « une menace pour toute une région » et « a saigné le peuple vénézuélien », entraînant l’exode de plus de 4 millions de personnes, dont 1,5 million ont trouvé refuge en Colombie.
Duque a toutefois précisé qu’il n’y aura pas d' »actions unilatérales » ou des « invitations à l’usage de la force », mais une « invitation constante à renforcer le siège diplomatique afin que les sanctions de chacun d’entre nous soient de plus en plus efficaces », fait savoir la presse qui rappelle que l’Organisation des États américains (OEA, basée à Washington) avait approuvé en septembre dernier l’activation du TIAR face au Venezuela.