Contrôles sanitaires renforcés dans les aéroports thaïlandais suite à une vague de pneumonie en Chine

Six aéroports thaïlandais ont pris leurs dispositions devant la situation de pneumonie virale sévissant dans la ville chinoise de Wuhan en installant des points de contrôle internationaux des maladies transmissibles.

Suite au dispositif mis en place, des points de contrôle préliminaires sont chargés de surveiller 10 vols provenant de Wuhan vers quatre grands aéroports thaïlandais.

Les Aéroports de Thaïlande (AOT), qui assurent la gestion des six grands aéroports de ce pays, ont été saisis par le ministère du contrôle des maladies que le gouvernement chinois menait des investigations sur la maladie et son origine probable, a indiqué le président des AOT, Nitinai Sirismatthakarn.

D’après les conclusions de l’examen préliminaire, ce n’est pas le virus courant de la grippe, ni celui de la grippe aviaire, ni celui d’autres fréquentes maladies respiratoires.

Les six aéroports sous la tutelle des AOT supervisent et suivent la situation en sollicitant une collaboration afin que les vols atterrissent à des points précis où le point de contrôle de la maladie a été installé.

A ce niveau et avant que les passagers ne se dirigent vers le point de contrôle de l’immigration, la température corporelle sera relevée dans l’objectif d’identifier les porteurs de virus suspects.

Les AOT ont aussi pris d’autres mesures comme la hausse de la fréquence du nettoyage des toilettes et la mise à disposition d’un médecin ou d’un agent de santé pour les personnes voyageant à partir de zones de risque, qui présentent des symptômes comme les maux de gorge, l’écoulement nasal, la fièvre et la toux et dont l’état est susceptible de se compliquer au niveau d’un aéroport.

59 cas de pneumonie virale de cause inconnue ont été enregistrés à Wuhan, ont précisé dimanche les autorités sanitaires locales.

D’autres Etats, à l’instar de Singapour, Taïwan, la Corée du Sud et la Malaisie, ont également adopté des mesures d’urgence similaires pour réduire les risques de contamination.

Andreï Touabovitch