Lors d’une levée de fonds organisée en ligne, le candidat démocrate à la présidentielle américaine, Joe Biden a affirmé hier mercredi que, s’il était élu, «il ne ramènerait pas l’ambassade des Etats-Unis de Jérusalem à Tel-Aviv», même s’il estime qu’elle n’aurait pas dû être déplacée par l’administration Trump sans que cela n’entre dans le cadre d’un accord de paix plus large au Proche-Orient.
Toutefois, il a confié aux quelques 250 donateurs réunis sur le logiciel de visioconférence Zoom, qu’il avait l’intention de rouvrir le consulat américain à Jérusalem-Est pour dialoguer avec les Palestiniens, et que son administration exhorterait les deux parties à prendre des initiatives afin de maintenir en vie la perspective d’une solution à deux Etats.
La reconnaissance par Washington, de Jérusalem comme capitale d’Israël en décembre 2017 et le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv dans la ville sainte en mai 2018, date anniversaire des 70 ans de la création de l’Etat d’Israël, à contre-courant de la position de la diplomatie américaine depuis des décennies, sont les gestes les plus marquants de Donald Trump en faveur de l’Etat hébreu depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2017.