Le Polisario a été une nouvelle fois écarté du Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur le COVID-19, tenu par visioconférence, ce mercredi à l’initiative du président Chinois, Xi Jinping, la Chine étant intraitable sur le sujet.
La Chine qui ne reconnait pas la chimérique république sahraouie (RASD) n’a pas associé ses représentants à la visioconférence à laquelle ont pris part ceux des 54 Etats membres de l’Union Africaine (UA), comme se fût le cas lors des précédents sommets de 2015 à Johannesburg et de 2018 à Pékin.
Les autorités chinoises n’ont pas non plus offert au président algérien, Abdelmejid Tebboune et à son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa président en exercice de l’Union africaine, l’opportunité très souhaitée, d’aborder une question qui leur est chère celle du Sahara.
Pékin prend ses distances de ces Etats qui continuent encore à soutenir la pseudo-RASD qui n’a jamais été reconnue par l’ONU et le gouvernement chinois refuse de céder aux pressions des Algériens et Sud-africains, fervents défenseurs des thèses séparatistes du Front Polisario.
Les débats de la visioconférence se sont focalisés sur la Crise mondiale du Coronavirus et la solidarité de la Chine avec le continent dans la lutte contre la COVID-19 et son impact socio-économique.
Le président chinois Xi Jinping a réaffirmé à cette occasion, la mise en œuvre effective de l’Initiative du G20, en annonçant que son pays est résolu à suspendre le service de la dette pour les pays les plus pauvres.
La Chine, premier partenaire commercial de l’Afrique, met le paquet sur les investissements dans les projets d’infrastructure en Afrique et fait preuve d’une grande générosité en matière d’octroi de prêts à long terme aux pays africains qui le sollicitent.
De ce fait, la chimérique république sahraouie fabriquée de toutes pièces par le régime de l’Algérie qui l’abrite, la finance et la soutient à tous les niveaux, ne représente aucun intérêt économique, politique ou géostratégique pour le gouvernement chinois.