Contrairement au souhait du président américain Donald Trump, la Cour suprême des Etats-Unis a validé jeudi la protection dont jouissent 700.000 « Dreamers » (Rêveurs), ces migrants entrés illégalement sur le sol américain alors qu’ils étaient mineurs.
La réaction du président républicain ne s’est pas fait attendre : «avez-vous l’impression que la Cour suprême ne m’aime pas ? », s’est-il interrogé sur Twitter, avant de décrier «des décisions politiques et horribles».
Quoi qu’il en soit, la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis, qui a pris cette décision à une courte majorité (cinq juges sur neuf), a estimé arbitraire la volonté du gouvernement américain de supprimer un programme initié en 2012 sous le président Barack Obama et visant à éviter les expulsions des Dreamers.
Ces derniers pourront désormais rester dans le pays et garder leurs numéros de sécurité sociale, sans quoi ils ne pourraient pas postuler à un emploi et à la scolarité.
L’avenir de ces milliers de jeunes était des plus incertains depuis l’arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump, dont la lutte contre l’immigration clandestine fait partie des priorités de son administration.
En effet, l’actuel président américain voulait mettre un trait au DACA, mais il en avait été empêché sur décision de justice, la raison pour laquelle son administration avait alors porté cette affaire devant la Cour suprême des Etats-Unis qui vient de trancher sur cette question en faveur des Dreamers.