Les discussions sur le projet du Grand barrage de la Renaissance (Gerd), sur le Nil, semblent prendre une tournure positive, puisque les trois pays concernés, l’Ethiopie, l’Egypte et le soudan ont annoncé être parvenus à un accord sur le remplissage de ce réservoir d’eau.
L’Éthiopie, auteur du projet, avait annoncé son intention de procéder au remplissage du réservoir du Gerd, dans les deux prochaines semaines, un calendrier que contestent le Caire et Khartoum par craintes d’être privés des eaux du Nil.
Ce week-end, la présidence égyptienne a annoncé que les protagonistes se sont entendus sur un « accord final légalement contraignant » qui reporte de facto, la mise en eau de cette gigantesque structure construite sur le Nil.
Selon le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, l’accord qui vise à «prévenir toute action unilatérale, y compris la mise en eau du barrage» a été envoyé au Conseil de sécurité des Nations Unies afin qu’il y soit examiné lors de sa réunion de ce lundi.
Vendredi dernier, l’Union Africaine (UA) s’était également impliquée dans ce dossier pour tenter de calmer les tensions devenues assez palpables.