Contrairement aux pronostics qui le donnaient en tête des futures législatives, le Parti de la Justice et du Développement, (PJD-Islamiste) ne devrait pas prendre la pôle position lors des élections anticipées prévues en novembre prochain au Maroc. A un mois de cette échéance, l’Institut Thomas More, Think Tank européen basé à Paris et Bruxelles, a effectué en partenariat avec la société « Tendances Institut », une enquête sur la sociologie politique marocaine. Cette enquête visait à mettre au jour les attentes des Marocains sur la recomposition du champ politique du Royaume à l’approche de l’échéance électorale. Comme l’expliquent les deux instituts français dans un communiqué de presse publié ce lundi 24 octobre à Paris et repris par le quotidien marocain « Les Echos », cette étude qualitative, a été majoritairement conduite sur la blogosphère marocaine très dynamique qui «constitue une originalité au Maghreb par son ancienneté et sa liberté de ton».
Compte tenu de l’importance de l’islamophobie qui est en vogue dans les sociétés occidentales, les questions du sondage se sont focalisées sur le PJD, le principal parti islamiste marocain.
Si l’enquête des deux instituts conclue à « une forte fragmentation de l’opinion mais une absence de radicalisation », elle relève que « contrairement à d’autres sociétés civiles du Maghreb, la société marocaine semble tenir aux avancées politiques dont elle a bénéficié, notamment en matière de libertés individuelles ». D’où, ajoutent les enquêteurs, « un avis très critique » est prononcé par la blogosphère marocaine à l’endroit du Parti de la Justice et du Développement. Le parti islamiste, remarque la même source, « est souvent perçu comme archaïque et peu en phase avec une société qui se définit elle-même comme moderne. « Pire, pour nombre de jeunes intervenants de la blogosphère marocaine, relève la note d’analyse, il est souvent jugé comme potentiellement dangereux, l’hypothèse d’une victoire étant alors analysée comme un recul du Maroc en matière politique ». Les enquêteurs de l’Institut Thomas More et de « Tendances Institut », s’attendent donc sur la base de leur sondage, à ce que ces élections connaissent une configuration comparable à celle de 2007 où, contredisant certains sondages qui le donnaient largement gagnant, le PJD n’avait obtenu que 46 sièges sur 325 au Parlement marocain.
Selon la note d’analyse des deux instituts, le Maroc est le pays du Maghreb où Internet a été accessible le plus rapidement et il reste un des pays de la région où il est le plus développé en la matière. Cette avance technologique a permis l’émergence d’une blogosphère marocaine dynamique qui place le Maroc avec ses 10,2 millions d’internautes, en tête des pays de la région bien avant la Tunisie (3,9 millions) et l’Algérie qui en compte 6 millions pour une population trois fois plus importante que chez son voisin tunisien.
Dans la même note d’analyse, dont l’intégralité ne sera publiée que le 14 novembre prochain, les deux instituts français ont voulu présenter les premiers résultats dès aujourd’hui pour éclairer les tendances qui animent les sociétés maghrébines presque un an après le début du printemps arabe. Cependant, le dernier mot reste aux urnes pour avoir le cœur net sur la configuration du nouveau paysage politique marocain.
Compte tenu de l’importance de l’islamophobie qui est en vogue dans les sociétés occidentales, les questions du sondage se sont focalisées sur le PJD, le principal parti islamiste marocain.
Si l’enquête des deux instituts conclue à « une forte fragmentation de l’opinion mais une absence de radicalisation », elle relève que « contrairement à d’autres sociétés civiles du Maghreb, la société marocaine semble tenir aux avancées politiques dont elle a bénéficié, notamment en matière de libertés individuelles ». D’où, ajoutent les enquêteurs, « un avis très critique » est prononcé par la blogosphère marocaine à l’endroit du Parti de la Justice et du Développement. Le parti islamiste, remarque la même source, « est souvent perçu comme archaïque et peu en phase avec une société qui se définit elle-même comme moderne. « Pire, pour nombre de jeunes intervenants de la blogosphère marocaine, relève la note d’analyse, il est souvent jugé comme potentiellement dangereux, l’hypothèse d’une victoire étant alors analysée comme un recul du Maroc en matière politique ». Les enquêteurs de l’Institut Thomas More et de « Tendances Institut », s’attendent donc sur la base de leur sondage, à ce que ces élections connaissent une configuration comparable à celle de 2007 où, contredisant certains sondages qui le donnaient largement gagnant, le PJD n’avait obtenu que 46 sièges sur 325 au Parlement marocain.
Selon la note d’analyse des deux instituts, le Maroc est le pays du Maghreb où Internet a été accessible le plus rapidement et il reste un des pays de la région où il est le plus développé en la matière. Cette avance technologique a permis l’émergence d’une blogosphère marocaine dynamique qui place le Maroc avec ses 10,2 millions d’internautes, en tête des pays de la région bien avant la Tunisie (3,9 millions) et l’Algérie qui en compte 6 millions pour une population trois fois plus importante que chez son voisin tunisien.
Dans la même note d’analyse, dont l’intégralité ne sera publiée que le 14 novembre prochain, les deux instituts français ont voulu présenter les premiers résultats dès aujourd’hui pour éclairer les tendances qui animent les sociétés maghrébines presque un an après le début du printemps arabe. Cependant, le dernier mot reste aux urnes pour avoir le cœur net sur la configuration du nouveau paysage politique marocain.