A New York, les prix du pétrole ont fini lundi en forte hausse, parvenant ainsi à un record, suite à un retour de l’optimisme en Europe conjugué avec la baisse du dollar ainsi que les incertitudes persistantes sur la situation au Moyen-Orient.
On note que le baril de « light sweet crude » pour livraison en décembre a grimpé de 3, 95 dollars à 91,35 dollars sur le New York Mercantile Exchange. A Londres, la surprise est venue du baril de Brent de la mer du nord qui a conclu à 11,45 dollars sur l’Intercontinental Exchange, ce qui représente une nette hausse de 1,92 dollar comparée à la clôture de vendredi. Certains analystes ont livré leurs impressions en dévoilant que l’indice PMI de chine a stimulé les premiers échanges et que par la suite, le marché a été motivé par la hausse de l’énergie. Face à cette augmentation généralisée des prix du brut, un premier espoir d’une reprise de la demande énergétique en chine, deuxième consommateur de but dans le monde, a été nourri par la publication de l’indice PMI préliminaire de la banque HSBC. Cet indice présage la reprise au mois d’octobre de l’activité manufacturière chinoise après trois mois de contraction successifs. L’autre touche d’espoir est venue de Bruxelles où les dirigeants européens ont déterminé dimanche les grandes lignes d’un plan de sortie de crise de la dette qui secoue la zone euro, ils ont d’ailleurs prévu l’adoption des décisions ce mercredi lors d’un nouveau sommet.
Malgré des nouvelles jugées satisfaisantes, les investisseurs surveillent la situation en Irak avec le retrait prochain des troupes américaines et en Arabie saoudite, premier producteur de l’OPEP, avec le récent décès du prince héritier Saoudien car celle-ci pourrait influencer le marché.