Selon le Bureau national des statistiques de la Chine, le Produit Intérieur Brut (PIB) chinois a bondi de 3,2% au second trimestre 2020, par rapport à la même période de l’an dernier.
Au premier trimestre, cette croissance avait chuté de 6,8% à cause du choc dû à la pandémie de Covid-19, un niveau bas jamais atteint en Chine, depuis la première publication de cet indicateur en 1992.
L’agence de notation financière Fitch, qui a salué cette performance de l’économie chinoise qu’elle attribue à la bonne gestion de la crise sanitaire, mais aussi à une politique volontariste du gouvernement. Par exemple, pour soutenir une économie fragilisée, Pékin a décidé de laisser filer le déficit public cette année à 3,6% du PIB, contre 2,8% l’an dernier.
Toutefois, bien que la croissance reprenne du poil de la bête, et que la production manufacturière ait réalisé le mois dernier sa meilleure performance depuis le début de l’année avec une progression de 4,8% sur un an, tous les voyants de l’économie ne sont pas au vert pour autant.
Les ventes de détail sont toujours en repli. Les exportations, un pilier majeur de l’économie chinoise sont aussi au ralenti, étant donné que les principaux partenaires commerciaux de Pékin sont toujours aux prises avec la pandémie du coronavirus.
Le journal américain New York Times estime que «le rebond économique de la Chine au deuxième trimestre est en partie dû à un hasard statistique», sa balance commerciale ayant été favorisée par la baisse des prix du pétrole, du cuivre et d’autres produits de base que la Chine importe.