Le Conseil de sécurité des Nations Unies a largement rejeté vendredi dernier, la proposition de résolution américaine ayant pour objectif de prolonger l’embargo sur les armes imposé à l’Iran, infligeant au passage un camouflet au gouvernement des Etats-Unis, qui l’avait formulée.
Au lendemain de cette déconvenue, le président américain, Donald Trump a annoncé qu’il ne prendrait «probablement pas» part au sommet des cinq membres permanents du Conseil de sécurité avec le gouvernement iranien, prévu à l’initiative de son homologue russe, Vladimir Poutine.
«Je pense que nous allons attendre jusqu’après l’élection» présidentielle aux Etats-Unis, a répondu le président républicain après avoir été questionné sur son éventuelle participation à ce sommet.
C’est un cuisant revers pour Washington : il n’y a que deux des quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et la République dominicaine qui se sont prononcés en faveur de ladite résolution. Quant aux alliés européens de la première puissance mondiale, ils ont tous préféré s’abstenir.
Le chef d’Etat iranien Hassan Rohani a estimé que le gouvernement américain n’a pas pu mettre un terme à ce qu’il a qualifié d’accord «à moitié vivant» de 2015 avec les principales puissances mondiales grâce auquel son pays a évité des sanctions en contrepartie d’une réduction de son programme nucléaire.
«Ce jour restera dans l’histoire de notre pays et dans l’histoire de la lutte contre l’arrogance mondiale» du Satan américain, a-t-il commenté.