Au cours de la saison sèche en ce mois d’août, la forêt brésilienne continue d’être dévastée par des incendies d’origine criminelle qui sont moins impressionnants par rapport à l’année passée, mais ils consument considérablement le patrimoine sylvestre brésilien, alors que le président Jair Bolsonaro continue à démentir de telles informations.
« Cette histoire d’Amazonie en feu est un mensonge », a récemment déclaré le dirigeant d’extrême-droite à l’occasion d’un sommet régional sur l’Amazonie. Mais les statistiques disent tout le contraire : suivant les données provisoires de l’Institut national de recherches spatiales (INPE), la déforestation a bondi de 34 % du mois d’août 2019 à juillet dernier en comparaison à la même période en 2018, durant laquelle un record de déboisement avait déjà été enregistré. Autrement dit, cela équivaut à la disparition de 9.207 km2 de forêt au Brésil.
Pour ce qui est des foyers d’incendies de forêt, ils ont augmenté d’environ 18 % de janvier à juin comparativement au premier semestre 2019 et il est fort probable que la situation s’aggrave davantage.
« Nous sommes seulement au début de la saison sèche. Les feux commencent à l’ouest, au Mata Grosso, puis s’étendent à l’est, au Para, les deux Etats qui souffrent le plus du déboisement. Le pic survient en septembre et octobre avant l’arrivée des premières pluies», a expliqué Marcio Astrini, le secrétaire exécutif de l’Observatoire du climat, une plateforme d’une trentaine d’organismes pour la protection de l’environnement.