Un nouveau consulat général de la République démocratique du Congo (RDC) a été inauguré ce samedi, dans la province de Dakhla, une des principales villes du Sahara marocain.
La cérémonie inaugurale de cette nouvelle représentation diplomatique a été présidée par la ministre congolaise des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza et son homologue marocain, Nasser Bourita.
Il s’agit de la 9ème représentation consulaire à voir le jour depuis le début de cette année, dans la ville de Dakhla, située au sud-ouest du Royaume du Maroc. Huit autres consulats généraux ont été établis par des pays arabes et africains à Laâyoune, chef-lieu du Sahara Marocain.
Les 19 pays ayant jusqu’à présent une représentation consulaire dans l’une des deux villes du Sahara marocain, ont voulu apporter à travers ce geste, un franc soutien au Maroc et à son intégrité territoriale au moment où l’Algérie, le Polisario et la poignée d’alliés qui leur restent, cherchent à soustraire au Maroc une grande partie de son Sahara.
Face aux manœuvres de ses adversaires, Rabat a réussi un coup de maître en obtenant de la bouche du président américain, Donald Trump, la reconnaissance officielle des Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son Sahara Occidental. Et comme cerise sur le gâteau, Washington a décidé d’ouvrir dans les jours qui viennent, un consulat à Dakhla.
2020 est donc une année noire pour la diplomatie algérienne et le Polisario qui ont dernièrement échoué à bloquer le trafic routier entre le Maroc et la Mauritanie au niveau du poste frontière d’El Guerguerat et à réinscrire leur revendication d’un «référendum d’autodétermination» dans l’agenda de l’ONU et de son Conseil de Sécurité qui est pourtant présidé en ce mois de décembre, par leur allié sud-africain.
En plus, à travers cette dernière manœuvre, l’Algérie et le Polisario en dévoilant au grand jour leur tendance belliciste et leur hospitalité contre le Maroc, ils se sont mis à dos l’ONU et la communauté internationale qui sont de plus en plus convaincus du bien fondé de la proposition d’autonomie marocaine pour le règlement définitif de ce litige territorial vieux de près d’un demi-siècle.