IRAK : attaques de l’ambassade américaine

Au moins trois roquettes ont été tirées, selon des responsables irakiens chargés de la sécurité qui ont déclaré que le système de défense C-RAM de l’ambassade américaine, utilisé pour détruire des missiles en vol, avait été activé.

Le système C-RAM a été installé par les États-Unis au cours de l’été alors que les groupes armés intensifiaient les attaques aux roquettes visant l’ambassade et ses locaux.

Les milices soutenues par l’Iran ont été accusées d’avoir orchestré les attaques.

Les États-Unis avaient retiré du personnel de leur ambassade à Bagdad au début du mois, réduisant temporairement le personnel avant le premier anniversaire de la frappe aérienne américaine par drone qui a éliminé le général iranien, Qassim Soleimani, le 3 janvier 2020.

En septembre, Washington a averti l’Irak qu’il fermerait son ambassade à Bagdad si le gouvernement ne prenait pas des mesures décisives pour mettre fin aux roquettes et autres attaques des milices soutenues par l’Iran contre les intérêts américains et les alliés dans le pays.

Dans le même sillage, les Etats-Unis sont « prêts à réagir » si l’Iran les attaque pour marquer le premier anniversaire de la mort du général Qassem Soleimani, a prévenu dimanche le chef chef du commandement central de l’armée américaine au Moyen-Orient (Centcom), le général Frank McKenzie, en tournée dans la région.

« Nous sommes prêts à nous défendre et à défendre nos amis et nos alliés dans la région, et nous sommes prêts à réagir si nécessaire », a déclaré le Général McKenzie.

Le commandant du Centcom a indiqué s’être rendu à Bagdad, où il a rencontré le chef des forces de la coalition antijihadiste, le général américain Paul Calvert, ainsi que le chef d’état-major irakien, le général Abdul Amir Yarallah.

Il s’est aussi rendu en Syrie pour rencontrer les forces américaines déployées sur la petite base syrienne d’al-Tanf (sud), aux confins de la Jordanie, la Syrie et l’Irak.

Le porte-avions USS Nimitz croise depuis la fin novembre dans les eaux du Golfe et deux bombardiers américains B-52 ont survolé récemment la région, dans une démonstration de force dirigée vers l’Iran et ses alliés.

 

Andreï Touabovitch