Depuis son investiture, le président américain, Joe Biden a eu mercredi soir, avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, le premier entretien téléphonique qui s’est axé sur la menace iranienne dans la région du Moyen-Orient.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le dirigeant démocrate a pris son temps avant d’échanger avec le chef du gouvernement israélien, qui était très proche de l’ancien président républicain, Donald Trump, ce qui lui avait d’ailleurs valu des critiques de médias de l’Etat hébreu et d’autres politiques israéliennes et américaines.
«Bonne conversation», s’est contenté Joe Biden d’affirmer à l’issue de son entretien avec Netanyahou. «La discussion fut chaleureuse, amicale et a duré environ une heure», a tweeté, pour sa part, son interlocuteur israélien, ajoutant avoir parlé des questions des « accords » de paix au Moyen-Orient, de la «menace iranienne» et de la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus.
Les deux dirigeants ont souligné «l’importance de la poursuite d’une étroite consultation sur les questions de sécurité régionale, en particulier l’Iran», a précisé la présidence américaine, sans parler de la question délicate de l’accord nucléaire iranien de 2015.
Toujours d’après la Maison Blanche, Joe Biden a également insisté sur «l’importance de faire progresser la paix à travers la région, y compris entre Israéliens et Palestiniens».