Les chefs de la diplomatie française, britannique et allemande discutent jeudi avec les Etats-Unis du sauvetage de l’accord encadrant le programme nucléaire de Téhéran, qui pourrait d’ici quelques jours limiter l’accès des inspecteurs internationaux à certaines de ses installations.
Conformément à une nouvelle loi adoptée en décembre, le gouvernement iranien prévoit de restreindre l’accès des inspecteurs de l’AIEA à des installations non nucléaires, y compris des sites militaires suspectés d’avoir une activité nucléaire, sous certaines conditions, si les États-Unis ne lèvent pas leurs sanctions imposées depuis 2018.
Le Français Jean-Yves Le Drian reçoit à Paris l’Allemand Heiko Maas et le Britannique Dominic Raab, rejoints en visioconférence par le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken pour une réunion « principalement consacrée à l’Iran et à la sécurité régionale au Moyen-Orient », selon le ministère français des Affaires étrangères.
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu samedi à Téhéran pour « trouver une solution mutuellement acceptable », selon l’organisation basée à Vienne, qui s’inquiète du « sérieux impact » des limitations prévues par l’Iran.