Le chef d’Etat américain, Joe Biden a transmis mardi au Sénat ses premières nominations de juges censés occuper les postes vacants au niveau des tribunaux fédéraux. Cette sélection est caractérisée par la diversité des origines ethniques des magistrats.
Le président démocrate a notamment nommé la magistrate noire Ketanji Brown Jackson, 50 ans, à la cour d’appel de Washington, en remplacement de l’actuel ministre américain de la Justice, Merrick Garland. Sur les 11 juges nommés par Joe Biden figurent trois afro-américaines, pour des postes de juges à la cour d’appel.
Suivant la législation américaine, le chef d’Etat nomme à vie les juges de la Cour suprême et les juges fédéraux, dans les tribunaux d’appel ou de première instance. Par la suite, c’est au Sénat de confirmer ces nominations.
L’ex-président américain Donald Trump a particulièrement été actif sur ce plan durant son mandat (2017-2021). En étroite collaboration avec le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, le milliardaire a nommé plus de 200 magistrats à tendance conservatrice dans les tribunaux fédéraux.
Pour ce faire, le président républicain a pu compter, à son arrivée à la Maison Blanche, sur la majorité détenue par sa famille politique au niveau de la chambre haute du Congrès américain.
C’est la même majorité sénatoriale républicaine qui, entre 2014 et 2016, avait rejeté les candidats proposés par le président américain de l’époque, Barack Obama. Ainsi, 107 postes de magistrats étaient demeurés vacants.