Réunis hier dimanche pour une session d’urgence, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont trouvé, en dépit des appels du patron de l’ONU pour l’urgence d’un cessez-le-feu, aucun terrain d’entente, même pas pour une simple déclaration commune.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki a accusé Israël d’être à l’origine du conflit, parlant d’une «agression» des lieux saints, dénonçant au passage des «crimes de guerre» perpétrés, selon lui, par les forces armées israéliennes.
De son côté, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan a rejeté la responsabilité de l’origine du conflit sur le Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres avait averti en ouvrant la réunion d’urgence en visioconférence du Conseil de sécurité à laquelle participaient plusieurs ministres que les affrontements au Proche-Orient doivent «cesser immédiatement» car ils risquent «de déclencher une crise sécuritaire et humanitaire incontrôlable» dans la région.
C’est la troisième fois en une semaine, que le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit d’urgence sur ce dossier chaud, pour aboutir à chaque fois à un blocage, selon des diplomates, des Etats-Unis, allié traditionnel d’Israël, avançant le droit de ce dernier à se défendre.
Depuis le début des affrontements la semaine passée, au moins 192 Palestiniens ont perdu la vie, dont 58 enfants et au moins 1.200 blessés. Côté israélien, dix personnes ont été tuées par des roquettes tirées depuis Gaza.