Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza ont signé hier jeudi un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur ce vendredi à 2 heures du matin, onze jours après le début des affrontements armés ayant déjà fait plus de 240 morts, dont une majorité de Palestiniens et une soixantaine d’enfants de bas âge.
L’annonce de ce cessez-le-feu intervient après que le président américain Joe Biden ait exhorté, mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’œuvrer à une désescalade, sur fond de tentatives de médiation de la part de l’Egypte, du Qatar et de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Des sources diplomatiques égyptiennes ont annoncé que leur pays va envoyer deux délégations à Tel-Aviv et dans les Territoires palestiniens pour veiller au respect du cessez-le-feu.
Cet énième cycle de violences a été déclenché à la suite du tir par le Hamas de salves de roquettes vers l’Etat hébreu le 10 mai, en signe de solidarité avec les milles palestiniennes dépossédées de leurs maisons et les centaines de Palestiniens blessés lors de heurts survenus avec la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu sain de la ville d’Al Qods (Jérusalem) occupée par Israël depuis plus de cinquante ans.
En représailles, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, soumise depuis longtemps à blocus israélien et sous contrôle des islamistes du Hamas depuis 2007 et où vivent deux millions de Palestiniens, ont provoqué la mort de 243 Palestiniens, dont une soixantaine d’enfants.
Du côté israélien, 12 personnes ont été tuées, suite aux tirs de plus de 4.000 roquettes par les milices armées palestiniennes de Gaza contre des objectifs en territoire israélien.