Face à la propagation du variant Delta, Israël a étendu hier dimanche sa campagne de rappel pour une troisième dose de vaccin à toute la population, malgré l’appel de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) à un moratoire sur ce troisième rappel.
Le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash a expliqué que la troisième dose du vaccin peut être administrée à toute la population, à condition que 5 mois se soient écoulés depuis l’injection de la seconde dose.
Le ministre de la Santé Nitzan Horowitz a expliqué que tous les citoyens âgés de plus de 12 ans, sont éligibles, soulignant «l’efficacité du booster», la 3ème dose du vaccin, selon «les dernières études».
Depuis que les laboratoires ont mis au point des vaccins sûrs et efficaces, Israël est le pionnier dans la vaccination contre le coronavirus. Plus de 5.4 millions de personnes ont reçu deux doses de vaccin dans le pays, soit 58% de la population.
Mais ces dernières semaines, les contaminations sont reparties à la hausse avec la propagation du variant Delta chez des adultes non vaccinés mais aussi chez des personnes vaccinées il y a plus de six mois.
En réaction, le pays avait lancé fin juillet une campagne pour permettre aux personnes âgées de 60 ans et plus de se faire injecter une troisième dose de vaccin, principalement du géant pharmaceutique Pfizer/BioNTech, abaissant progressivement depuis l’âge minimal d’accès. Actuellement, plus de 1,9 million de personnes dans le pays ont reçu une troisième dose de vaccin.
Une étude menée par l’organisme d’assurance maladie Maccabi en Israël affirme que la 3ème dose de vaccin Pfizer serait efficace à 86% contres les infections chez les plus de 60 ans. Mais l’OMS a appelé à un moratoire sur ces troisièmes doses de rappel, afin de laisser plus de vaccins aux pays pauvres, où le taux de vaccination reste faible.