Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réaffirmé, dans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, la pleine responsabilité et «le rôle vital» de l’Algérie dans le règlement du différend régional autour d’une partie du Sahara marocain.
L’Algérie qui se dérobe de ses responsabilités dans la question du Sahara marocain a été citée pas moins de 14 fois dans ce rapport du Chef de l’ONU qui affirme que l’Algérie a un «rôle vital, dans la recherche d’une solution politique pour la question du Sahara».
Ceci ne laisse plus aucun doute, s’il en existe encore, quant aux obligations de ce pays, en tant que partie prenante, au différend régional autour du Sahara marocain.
D’ailleurs depuis sa nomination en juillet dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra s’est transformé en porte-parole et avocat du Polisario et s’est donné pour mission prioritaire la défense de ses thèses séparatistes aux Nations Unies à New-York et en Afrique et notamment à Addis-Abeba, où siège l’Union Africaine.
Vue le parti-pris de l’Algérie dans ce conflit, Antonio Guterres a dont sommé l’Algérie à reprendre sa place autour de la table ronde, dès la reprise du processus politique, et ce afin de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis à la question du Sahara marocain, et ce conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, adoptées depuis 2018.
Le pouvoir algérien qui a fait du dossier du Sahara une priorité de sa politique étrangère, ne plus revendiquer la neutralité et le statut de pays observateur comme il l’a toujours fait depuis le début de cette mascarade historique aux dépens des droits légitime du Royaume du Maroc.