La présentation hier mardi par le président français, Emmanuel Macron du plan «France 2030», un projet à 30 milliards d’euros destiné à développer la compétitivité industrielle, a provoqué une vive réaction de l’opposition qui dénonce une «propagande» et une «euphorie dépensière» en période pré-électorale.
Selon le plan présenté hier par le président français devant un parterre d’étudiants et de chefs d’entreprises, quelque 8 milliards d’euros iront au secteur de l’énergie, notamment pour rendre la France «leader de l’hydrogène vert» d’ici à 2030, 4 milliards d’euros seront investis dans de nouveaux moyens de transport, 2 milliards dans des innovations «de rupture» dans l’agriculture, 3 milliards dans le domaine de la santé, et près de 6 milliards pour «doubler» la production électronique de la France d’ici neuf ans.
Les critiques ont fusé de toutes parts, de la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, candidate à l’Elysée, au candidat Insoumis à l’Elysée Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs autres personnalités ont fustigé de concert une «propagande» d’un candidat toujours pas déclaré à sa réélection, pour «redorer son blason électoral».
Emmanuel Macron a enchaîné ces dernières semaines les grandes annonces et aligne les investissements coûteux, entre le plan de relance post-Covid de 100 milliards d’euros en 2020, puis plus récemment des investissements exceptionnels pour Marseille, projet de loi de finances 2022 aux dépenses nombreuses et maintenant le plan «France 2030».
