Les participants à un séminaire régional tenu ce samedi à Dar-es-Salam en Tanzanie, sous le thème « L’impératif de la relance post-Covid: comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer la stabilité et l’intégration de l’Afrique » ont appelé à l’expulsion de la pseudo-«rasd» de l’Union Africaine (UA).
Co-organisé par l’Institute of Peace and Conflict Studies (IPCS) et la Tanzania Peace Fondation (TPF), ce séminaire a réuni une quarantaine d’experts, universitaires, chercheurs, membres de think tanks, parlementaires et hommes politiques en provenance d’une dizaine de pas africains.
Dans leur communiqué final, samedi soir, les séminaristes ont appelé à l’expulsion de la pseudo-«rasd», seule entité non étatique siégeant parmi les 54 États souverains et indépendants de l’UA ce qui permettra, ont-ils dit, «de favoriser une contribution effective, crédible et légitime de l’Union Africaine au processus des Nations Unies », favorable au plan marocain d’autonomie comme solution « sérieuse et crédible ».
Ils ont rappelé que cette entité non étatique, sans souveraineté et sans indépendance, a été admise à l’OUA (Organisation de l’Union Africaine) en 1982, à une époque où le Continent était en proie à différents courants idéologiques, aujourd’hui obsolètes, qualifiant de « lourde erreur historique » l’admission de la pseudo-«rasd», au sein de l’organisation panafricaine.
Les séminaristes ont été également unanimes, à affirmer que le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour ses provinces du sud constitue la « seule solution politique viable, juste, durable et mutuellement acceptable », qui s’inscrit en droite ligne avec les dernières résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Les participants ont de même appelé à un « panafricanisme revigoré » qui puise sa force dans l’unité, la paix et la stabilité, l’intégration économique, la croissance et le développement, soulignant la nécessité de mettre un terme à toutes les formes de séparatisme (sécessionnisme politique, extrémisme religieux, désintégration identitaire) pour parvenir à la réalisation des priorités panafricaines telles que la mise en œuvre de la Zone de libre-échange commune africaine (ZLECA) et les objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA.
A la même occasion, ils ont salué l’engagement indéfectible du Maroc dans la promotion de la coopération Sud-Sud basée sur une approche « win-win », illustrant la forte conviction du Royaume du potentiel du continent.