Les mises à mort ont repris jeudi dans l’Etat américain de l’Oklahoma, après six ans de pause. John Grant, un Noir américain âgé de 60 ans et condamné à la peine capitale pour assassiné une employée de prison, a été exécuté au moyen d’une injection létale soupçonnée d’occasionner de terribles souffrances.
Ce condamné a agonisé durant 43 minutes. Son décès a été prononcé à 16h21 après qu’il ait reçu une injection létale qui l’a fait convulser et vomir.
«J’ai été témoin de 14 exécutions, je n’avais encore jamais vu ça », a déclaré un journaliste de l’agence américaine AP, Sean Murphy, qui était présent lors de cette mise à mort.
Le supplice qu’a subi ce condamné n’a pas tardé à susciter partout des critiques. «L’Oklahoma avait saboté ses trois dernières tentatives d’exécution avant sa pause de six ans, mais n’a apparemment tiré aucune leçon de cette expérience», a notamment jugé Robert Dunham, le directeur du Centre d’information sur la peine de mort (DPIC).
L’Afro-Américain mis à mort a reçu un cocktail de trois produits qui, à la suite de diverses exécutions ratées en 2014 et 2015, avait amené l’Oklahoma à déclarer un moratoire sur les mises à mort.