Rien ne va plus pour Facebook. La valeur de son action en bourse en était hier jeudi à peu près à la moitié de celle qu’elle était à son lancement en mai dernier. Et cela, le jour où 271 millions d’actions, bloquées jusqu’alors, ont pour la première fois la possibilité d’être vendues.
L’action Facebook a atteint , jeudi dans la matinée, le prix de 19.69 dollars alors qu’elle valait 38 dollars en mai. Toutes « stock options » comprises, sa capitalisation boursière a chuté à 42.5 milliards de dollars contre une valorisation maximale lors de son introduction en mai de 104 milliards de dollars. Pour certains analystes, c’est l’énorme quantité d’actions en circulation qui est à l’origine de la dégringolade de son prix. Et les 271 millions d’actions supplémentaires qui peuvent dorénavant être cédées, même si elles n’appartiennent qu’aux actionnaires historiques tels que Microsoft ou la banque Goldman Sachs, ne vont pas arranger les choses.
Beaucoup pensent également que les revenus de la publicité sur le réseau social ne se sont pas suffisamment garanties. Le site spécialisé TechCrunch a par ailleurs annoncé un test prochain de passage d’annonces publicitaires sur les fils d’actualité des utilisateurs de Facebook. D’autres continuent à garder espoir en affirmant que si Facebook réussit le tour de force d’amener ses 955 millions d’utilisateurs à passer de l’ordinateur au téléphone mobile, il pourrait voir son action retrouver son niveau de 38 dollars d’ici deux ans.