Plus d’une soixantaine d’élus démocrates et républicains ont demandé mardi, au président américain, Joe Biden de rencontrer le dalaï-lama pour ne pas délaisser le Tibet.
Depuis 1991 sous le mandat de George Bush père, chaque dirigeant américain, hormis Donald Trump, a rencontré ce chef religieux tibétain qui, âgé de 86 ans, a diminué la fréquence de ses déplacements diplomatiques à l’étranger.
Dans des lettres similaires, 38 sénateurs et 27 représentants américains ont également appelé la diplomatie des Etats-Unis à pousser la Chine à reprendre les discussions avec les délégués du dalaï-lama sur le Tibet, dont le dernier round s’était tenu il y a 12 ans.
«Le président Biden peut mettre en avant l’importance du message moral » en l’invitant au bureau ovale de la Maison Blanche, est-il mentionné sur la lettre. Se focaliser sur le Tibet serait « une manifestation visible d’une diplomatie de principes qui accorde une place prioritaire aux droits de l’homme et à la défense de la dignité humaine», jugent dans leur missive conjointe, le sénateur démocrate Patrick Leahy et son homologue républicain Marco Rubio.
Au cas où cette autorité morale tibétaine ne peut voyager, les élus proposent de dépêcher la vice-présidente Kamala Harris ou un autre responsable américain de premier plan en Inde, où le dalaï-lama réside depuis l’attaque chinoise contre le Tibet en 1959.