En Afrique du Sud, où le nouveau variant Omicron du coronavirus a été identifié, le nombre d’infections a significativement chuté ces derniers jours. Cette tendance tirerait son origine notamment de la jeunesse de la population et du ballet des saisons.
Pour rappel, la souche Omicron a été détectée le 9 novembre dernier au Botswana avant de s’exporter très rapidement en Afrique du Sud limitrophe.
Dans ce dernier pays, plus de 16.000 nouveaux cas de Covid-19 avaient été diagnostiqués le 12 décembre dernier dans la province du Gauteng, qui comprend, entre autres, les métropoles de Pretoria et de Johannesburg.
Mais, mardi dernier, cet indicateur chutait à 3.300 nouvelles infections. Ce recul s’est avéré rassurant étant donné que cette mutation du coronavirus est, d’après les experts, au moins deux fois plus contagieuse que la souche delta.
De l’avis de certains scientifiques, cette baisse est due au fait que le variant Omicron a fait son apparition en Afrique du Sud en plein été. En outre, « plus de 70 % des Sud-Africains ont déjà été infectés par un précédent variant entraînant probablement une réponse immunitaire plus robuste dans une grande partie de la population », a soutenu l’épidémiologiste sud-africain Salim Abdool Karim dans les colonnes du Washington Post.