Les avions de chasse israéliens ont mené ce lundi à l’aube, des frappes contre un poste militaire et un dépôt d’armes du Hezbollah libanais, près de la capitale syrienne Damas, a révélé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Selon cet observateur basé à Londres et disposant d’un vaste réseau de sources et d’information en Syrie, les frappes israéliennes ont ciblé des positions du groupe libanais Hezbollah dans la région orientale de Qalamoun, au nord-est de Damas. L’attaque a déclenché plusieurs incendies «dans des positions militaires et des dépôts de munition appartenant au Hezbollah» pro-iranien.
L’OSDH évoque des pertes humaines, mais sans donner un bilan précis. De leur côté, les médias officiels syriens ont affirmé que l’attaque aux alentours de Damas n’avait causé que des dégâts matériels, mais sans préciser sa cible.
Comme à son habitude, l’armée israélienne, interrogée par l’AFP sur ces frappes, a dit «ne pas commenter les informations des médias étrangers».
Depuis son commencement il y a bientôt onze ans, la guerre en Syrie, avec ses quelque 500.000 morts, des millions de personnes déplacées et des infrastructures dévastées, a vu s’impliquer des puissances régionales et internationales, avec la montée en puissance des djihadistes.
Dans ce contexte, Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie, ciblant les positions de l’armée ainsi que des combattants du Hezbollah chiite libanais et autres forces soutenues par l’Iran.
L’Etat hébreu commente rarement ses frappes, mais il a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne permettrait pas à son ennemi, l’Iran, d’étendre son influence en Syrie.