Les chefs d’état-major interarmées sud-coréens ont annoncé dans un communiqué que la Corée du Nord a effectué ce jeudi un nouveau tir de «projectile non identifié vers l’est», qui est tombé à moins de 200 kilomètres des côtes du Japon.
Les garde-côtes japonais ont émis un message d’alerte en direction des navires à propos de ce qui serait «un missile balistique qui aurait été tiré depuis la Corée du Nord ».
D’après les informations dévoilées par le ministère japonais de la Défense, le projectile, qui serait le 13ème essai de missile balistique effectué par la Corée du Nord cette année, est tombé à 170 kilomètres des côtes japonaises, dans la zone économique et exclusive du pays.
Pyongyang respecte un moratoire auto-imposé sur les essais de ICBM et d’armes nucléaires depuis que le dirigeant Kim Jong-un s’est lancé dans une série de rencontres diplomatiques très médiatisées avec le président américain de l’époque, Donald Trump, en 2018.
Avec l’échec de ces pourparlers et le manque de résultats des efforts de l’actuel président américain Joe Biden pour ouvrir de nouvelles négociations, Pyongyang, qui a conduit un nombre record de test d’armes au premier trimestre, a laissé entendre en janvier qu’il pourrait interrompre le moratoire.
Parmi les nombreux tests réalisés depuis le début de cette année, la Corée du Nord a tiré des missiles hypersoniques et des missiles balistiques à moyenne portée, tous deux interdits.
Selon l’armée sud-coréenne, la Corée du Nord a tiré un missile balistique cette semaine, qui serait, selon les analystes, un Hwasong-17, surnommé le «missile monstre», un ICBM (missile balistique intercontinental) qui n’a encore jamais été testé. Mais ce tir se serait soldé par un échec total.