Le Brésil devra choisir entre « le bien et le mal » lors du prochain scrutin présidentiel d’octobre, a affirmé dimanche le dirigeant d’extrême droite Jair Bolsonaro devant des milliers de ses sympathisants.
« Notre ennemi n’est pas extérieur, il est intérieur. Ce n’est pas une lutte entre la droite et la gauche, c’est une lutte entre le bien et le mal et nous allons gagner », a soutenu le chef d’Etat brésilien devant ses supporters dont une bonne partie avait mis un t-shirt « Bolsonaro 2022 ». Pourtant, la campagne électorale est censée débuter le 16 août prochain.
L’ancien président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, demeure en tête des intentions de vote, bien que son principal adversaire, Jair Bolsonaro, ait réduit l’écart tout récemment. « Ce n’est pas parce qu’un sondage mensonger est publié mille fois que quelqu’un sera élu président », a affirmé le dirigeant brésilien. Selon Datafolha, les autres candidats ne dépassent pas les 10 % d’intentions de vote. Ainsi, pour l’heure, la possibilité d’une « troisième voie » demeure improbable.
La cote de popularité de Jair Bolsonaro avait sensiblement baissé en fin 2021, avec seulement 22 % d’opinions favorables. Le président brésilien avait été décrié pour sa gestion de la crise de Covid-19, qui a fait plus de 650 000 morts dans ce pays.