La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss a déclaré sur Twitter que son pays travaillait avec ses partenaires pour tenter de vérifier les informations sur l’éventuelle utilisation d’armes chimiques par les forces russes hier lundi à Marioupol à l’Est de l’Ukraine, alors que la ville portuaire est assiégée depuis plus d’un mois.
Le régiment ukrainien Azov, qui combat dans la ville, affirme qu’un drone a largué une « substance toxique » sur des soldats et des civils à Marioupol, précisant que plusieurs personnes y souffraient de problèmes respiratoires et neurologiques.
Dans une vidéo publiée sur Telegram, le fondateur du bataillon Azov Andriï Biletsky affirme que « trois personnes présentent des signes clairs d’empoisonnement par des produits chimiques de guerre mais sans conséquences catastrophiques ».
Ces informations n’ont pas été vérifiées de manière indépendante pour l’instant, ni même confirmées par les autorités de Marioupol, ou encore par les Etats-Unis, mais cela fait plusieurs semaines que les Etats-Unis suspectent les Russes de faire usage d’armes chimiques en Ukraine.
Après des semaines de résistance, l’armée ukrainienne pourrait perdre Marioupol dans les heures qui viennent, les forces séparatistes prorusses de Donetsk ayant annoncé avoir conquis la zone portuaire de la ville.