La first lady des Etats-Unis, Jill Biden s’est excusée mardi d’avoir maladroitement comparé les Hispaniques à des tacos.
«La Première dame s’excuse, ses propos n’exprimaient que son admiration et son amour sincères pour la communauté latino », a posté sur Twitter son porte-parole, Michael LaRosa.
Lors d’un discours prononcé lundi au Texas, l’épouse du président Joe Biden avait vanté la diversité des Américains d’origine hispanique, qu’elle a jugée aussi différente que les bodegas du Bronx, aussi belle que les fleurs de Miami et aussi unique que les tacos du petit-déjeuner à San Antonio.
«Nous ne sommes pas des tacos. Ne nous réduisez pas à des stéréotypes», s’était empressée de réagir, par la suite, l’Association nationale des journalistes hispaniques, dont le siège est basé à Washington.
Dans leur réaction, plusieurs élus américains de la droite ont décrié la comparaison de la Première dame américaine, en jugeant que la presse progressiste aurait exprimé son indignation au cas où un tel impair provenait du camp conservateur.
Pour rappel, le passage de l’épouse du président américain, Joe Biden, au Texas avait pour but de séduire l’électorat hispanique, qui constitue généralement une part importante des électeurs pour le camp des Démocrates.
Néanmoins, en l’espace d’un an, le taux d’approbation du locataire de la Maison-Blanche a reculé de 55 % à 26 % dans les rangs des électeurs d’origine hispanique, d’après une récente enquête Quinnipiac.