Forbidden Stories a tenté encore de s’attaquer au Maroc, mais cette fois en se fourvoyant totalement dans la soi-disant spoliation des terres Soulalyates, une question qui relève désormais du développement durable au niveau territorial, prise à bras le corps conjointement par les autorités et la société civile.
Pas besoin d’être devin pour relever la main de médias français à la recherche de sujets à sensation contre le Maroc, dans le sillage de l’affaire Pegasus et autres faits divers délibérément gonflés en question des droits de l’homme. D’autant que cette enquête douteuse de Forbidden Stories sur les terres collectives au Maroc, a été menée en connivence avec Bertha Foundation, une fondation connue pour ses positions pro-polisario.
Une pseudo-enquête, en fait, car le suivi de cette question est assuré au Maroc par une commission compétente, avec des acteurs de la société civile et des organisations féminines qui en maîtrisent tous les contours.
Héritage du colonialisme français qui les a rendues inaliénables, incessibles et intransmissibles, tout en les plaçant sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, les terres soulaliyates relèvent d’un statut où la tribu qui y vit en a l’usufruit mais pas la propriété.
Le tournant dans les terres collectives s’est produit en février 2019, avec la loi 62-17, qui a levé l’injustice envers les femmes, lesquelles n’avaient pas accès à la propriété des terres soulaliyates.
Grâce à cette nouvelle loi, les ayants-droits, hommes et femmes, qui n’avaient jusque-là qu’un droit de jouissance sur leurs terres, peuvent désormais devenir propriétaires de ces terres.
D’après des statistiques du ministère de l’Intérieur, 4.631 collectivités ethniques et près de 10 millions de personnes sont concernées et peuvent dorénavant contribuer à des projets de développement durable sur ces terres collectives.
Aujourd’hui, la question des terres soulaliyates fait l’objet d’un débat ouvert au Maroc, que ce soit au gouvernement ou dans la société civile, et seules quelques organisations marginales comme ATTAC tentent encore de l’instrumentaliser.