Les grèves de mercredi, qui ont touché les écoles, les trains, le NHS, les universités et les services de Whitehall, représentent l’action syndicale la plus étendue observée dans le pays depuis de nombreuses années. Environ 500.000 travailleurs ont pris part à cette action syndicale.
Dans quelques semaines, ces grèves seront rejointes par celles des pompiers. Ces arrêts de travail rappellent l’hiver du mécontentement de 1978/79, mais ils diffèrent sur un point important : ils concernent presque exclusivement le secteur public.
Bien que les chemins de fer aient été théoriquement privatisés, l’infrastructure est de nouveau sous le contrôle de l’État, tout comme certaines lignes.
La fermeture des écoles ne nuit pas seulement à l’éducation des enfants, elle a aussi un impact sur l’économie, car les parents doivent prendre des congés ou trouver une autre solution de garde.
Alors que le FMI a déclaré que le Royaume-Uni est le seul parmi les nations du G7 à se diriger vers une récession, rien n’est plus susceptible d’accélérer cette tendance que ces grèves.
Dans la mesure où Rishi Sunak a un plan pour faire face à la plus grande vague d’action syndicale en Grande-Bretagne depuis une génération, il semble qu’il consiste à attendre que l’opinion publique se retourne contre les grèves.
Pour accélérer ce processus, « les ministres présentent les syndicats comme des militants égoïstes, causant ainsi du tort aux citoyens qui dépendent des services qui sont perturbés ».