Rien ne va plus pour le polisario en Europe, où le mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie a subi un nouveau revers. Le rejet par le tribunal de Tarascon d’une action judiciaire de la Confédération Paysanne, une organisation syndicale pro-polisario en France, signe l’échec irrémédiable de la manœuvre de harcèlement judiciaire contre les accords Maroc-UE.
Ce rejet est d’autant plus révélateur de la déroute du projet fomenté par le polisario et son parrain algérien, qu’il intervient quelques semaines seulement après celui de la Haute cour de Londres. Cette dernière avait rejeté définitivement, en mai, la demande de l’ONG pro-polisario (WSC) qui tentait de remettre en cause l’Accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni.
Ainsi, après la décision de la Cour de Londres, celle du Tribunal de Tarascon confirme la justesse de la position du Maroc, incluant le Sahara dans les accords aussi bien avec l’UE qu’avec le Royaume-Uni ou tout autre pays.
Les décisions du Tribunal de Tarascon en France et de la Haute cour de Londres dénient, de surcroît, tout statut juridique ou politique au polisario pour prétendre représenter les populations du Sahara ou des camps de Tindouf.
Ces décisions devraient renforcer la coopération entre le Maroc et ses différents partenaires, notamment au sein de l’Union européenne, et contribuera à “dissiper les provocations et les hostilités de l’entité fantoche envers l’Accord Agricole Maroc-UE sur les fruits et légumes”, a assuré le président de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine des Producteurs et Exportateurs des Fruits et Légumes (FIFEL), Lahoucine Aderdour.
Les décisions judiciaires en France et au Royaume-Uni devraient aussi renforcer la position du Royaume et la confiance de ses partenaires, surtout depuis que le Maroc a présenté le plan d’autonomie au Sahara, une initiative largement saluée au niveau international et notamment par les grandes puissances.