Le député du PASTEF, le parti au pouvoir au Sénégal, Guy Marius Sagna a témoigné ce 14 mai, sa solidarité avec le peuple burkinabè en lutte contre le terrorisme depuis 2015, dans un courrier express remis à l’Ambassadeur du Burkina Faso à Dakar, en présence de médias sénégalais, rapporte la chaîne Tv burkinabé «ORTB».
«Tout mon soutien au peuple du Burkina Faso et à ses dirigeants dans leur lutte pour la souveraineté, pour la sortie de l’appauvrissement, du chômage, de l’exploitation…», a résumé la veille, le député Sagna sur le réseau social X.
Tout en exprimant le vœu de rencontrer physiquement dans les prochains mois ou semaines, le président de transition du Burkina Faso, Ibrahim Traore, le député Guy Marius Sagna a dénoncé dans sa sortie épistolaire les «faits et gestes d’impérialistes au Burkina Faso pour y consolider la survivance du terrorisme».
Il a, pour ce faire, comparé les acquis de différents régimes militaires en Afrique, en dénonçant les conceptions classiques que font les chancelleries occidentales des Transitions en cours dans les pays sahéliens.
Le bouillant député du Sénégal a fait dans cette optique, la distinction entre deux types de régimes militaires à savoir : «ceux qui sont manipulés par l’impérialisme contre leur peuple, et ceux qui font aboutir la mobilisation des peuples contre des régimes néo-coloniaux». Il a fustigé à cette occasion, «l’hypocrite duplicité des impérialistes et de leurs médias, soulignant qu’elle ne passera pas».
Dans sa sortie diplomatique et médiatique, le député Sagna a aussi lié la lutte anti-terroriste menée au Burkina Faso à celle qui se déroule en terres malienne et nigérienne, émettant le vœu d’une «victoire de la seconde phase de libération anti-néocoloniale africaine en cours au Burkina Faso comme au Mali, au Niger et au Sénégal».
Il a enfin salué le legs intellectuel de l’ex- président burkinabé assassiné, (1983-1987), Thomas Sankara, le qualifiant de «camarade Thomas Sankara, précurseur africain du prolongement des luttes populaires par la fraction militaire du peuple burkinabè».