L’Etat du Tchad a rendu public dans communiqué publié ce jeudi 15 mai, le bilan macabre de nouveaux affrontements la veille, dans le sud du pays ayant fait 35 morts.
«Un total de 35 personnes ont été tuées et six autres blessées dans un affrontement violent survenu mercredi 14 mai 2025 dans le sud du Tchad», a annoncé le gouvernement tchadien, précisant que l’affrontement a eu lieu dans le village de «Mandakao, une localité située à 18 kilomètres de Beinamar, dans la province du Logone-Occidental (Sud)».
Une délégation interministérielle «s’est rendue sur place», sur instruction du Premier ministre, Allah Maye Halina, pour évaluer l’ampleur du drame et apporter le soutien nécessaire aux populations affectées, a précisé l’exécutif.
Dans la foulée, l’Etat tchadien a «condamné avec la plus grande fermeté» ces actes «barbares» et a promis que toutes les «mesures nécessaires sont prises pour identifier, traquer et traduire en justice les auteurs et complices» de ces violences meurtrières. Le gouvernement de N’Djamena a en outre convié «à la retenue et à la responsabilité de tous, dans un esprit de paix et d’unité nationale».
Plusieurs provinces du Tchad vivent de façon cyclique des violences régionales ou inter-ethniques qui ont habituellement pour origines des différends entre éleveurs nomades et des agriculteurs sédentaires autour de l’exploitation des pâturages et des points d’eau.
