L’Assemblée législative de transition (ALT-Parlement) au Burkina Faso, a adopté ce lundi 1er septembre, un nouveau Code des Personnes et de la Famille comportant 1.113 articles.
L’ancien Code est vieux de 35 ans et 28 jours vient d’être remplacé par un nouveau texte de loi adopté à l’unanimité de 71 votants par l’Assemblée législative de transition.
Les innovations de ce texte de loi actualisé résident dans la «digitalisation des actes de l’état-civil, sa gestion flexible et l’acceptation des mariages coutumiers et religieux par transcription».
Par ailleurs, avec le Code des Personnes et de la Famille, la majorité civile «passe de 20 à 18 ans. Il faut aussi avoir dorénavant 18 ans pour contracter un mariage», rappellent les parlementaires burkinabè.
Il faut désormais, en outre, «un délai de résidence permanente pour avoir droit à la nationalité, même via le mariage. L’homosexualité est incriminée. L’adoption des enfants burkinabè sera ancrée dans les valeurs culturelles purement du Faso», renseigne encore le nouveau texte de loi.