Le Caire et Khartoum toujours opposées aux positions rigoristes d’Addis-Abeba autour du Grand Barrage du GERD

L’Egypte et le Soudan ont réitéré ce mercredi 3 septembre, «leur rejet de toute mesure unilatérale concernant le Grand Barrage de la Renaissance (GERD) éthiopien construit sur le Nil, réaffirmant que leur sécurité hydrique était une et indivisible».

Cette position ferme a été réitérée au Caire, lors d’une réunion organisée dans le cadre du «Mécanisme de consultation « 2+2″» ayant rassemblé les ministres égyptiens des Affaires étrangères, Badr Abdelatty et des Ressources hydriques et de l’Irrigation, Hani Sweilem d’une part et les ministres soudanais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Omer Siddiq et de l’Agriculture et de l’Irrigation, Ismat Qureshi, d’autre part.

En tant que pays situés en aval du Nil, les deux vastes Etats voisins de l’Ethiopie, ont mis en exergue «la nécessité de garantir leur sécurité hydrique commune, insistant sur le besoin d’agir conjointement pour pleinement préserver les droits et usages garantis par le cadre juridique régissant le fleuve, le droit international et l’Accord sur les eaux du Nil de 1959».

Le Caire Khartoum ont en outre réaffirmé que la question du GERD reste «une affaire entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie», et rejettent toute tentative visant à impliquer d’autres Etats du bassin du Nil dans ce litige trilatéral. Pour ce faire, l’Egypte et le Soudan ont exhorté l’Ethiopie «à revoir sa politique et à rétablir sa coopération entre les Etats du bassin du Nil».

 

Andreï Touabovitch