L’ex-ministre togolais du Plan et actuel doyen d’âge du Sénat togolais, Henri Koudjolou Dogo a dédicacé le week-end écoulé, ses Mémoires à Lomé, la capitale du Togo, en présence de plusieurs personnalités togolaises et étrangères.
Intitulé «A l’ombre du baobab», et contenues dans 345 pages, ces Mémoires se veulent un témoignage de l’auteur qui aura bientôt 87 ans, sur ses trois décennies de parcours professionnel au service de la nation togolaise, aux côtés du défunt Président Etienne Eyadèma Gnassingbé. «Je dédie mes Mémoires à la jeunesse togolaise et africaine. Les grands hommes ne meurent pas», a précisé l’actuel vice-président du Sénat togolais, Dogo.
«J’ai voulu chanter dans cet ouvrage un géant africain. Je tenais à laisser à la postérité ma petite expérience de 30 ans d’activités professionnelles et politiques à l’ombre de feu Eyadèma Gnassingbé», a résumé l’auteur.
«Il faut faire un métier, vaille que vaille, de l’esprit ou des mains. Le travail est un trésor, faites toujours très bien le travail que vous avez à faire, recherchez en tout temps l’excellence, faites le bien pour le bien, parce que c’est bien», a tenu à recommander le Sénateur Koudjolou Dogo à la jeunesse togolaise et africaine.
Il a invité au passage cette même jeunesse, à continuer à méditer et à tirer des leçons de deux célèbres ouvrages écrits par les écrivains français René Dumont (L’Afrique noire est mal partie, 1962) et Alain Peyrefitte (Quand la Chine s’éveillera, publié en 1973).
Ex-conseiller technique du défunt président Eyadèma Gnassingbé, père de l’actuel Président du Conseil togolais, Faure E. Gnassingbé, Henri Dogo a fait des études en Planification du développement à partir de novembre 1960 à Dakar au Sénégal. Il rentré au Togo en 1965, année de son entrée dans la Fonction publique togolaise.
Publiés aux Editions «Graines de Pensées» du Togo, ces Mémoires ont été préfacés par le journaliste et écrivain ivoirien, Venance Konan titulaire du « Grand Prix Littéraire d’Afrique noire».