Suite aux tensions politiques sino-japonaises, les constructeurs automobiles nippons Toyota et Nissan ont décidé de freiner provisoirement leur production en Chine.
« Nos filiales en Chine ajustent leur production au regard de la demande », a déclaré un porte-parole de Toyota. Et, actuellement, cette demande a beaucoup baissé : « un effet de la situation actuelle entre le Japon et la Chine sur les ventes », pense la même source. Ainsi, Toyota a arrêté mercredi ses unités d’assemblage à Tianjin (nord-est) et à Guangzhou (sud). Ce, jusqu’au samedi prochain. Et, ces vacances devraient continuer pendant la semaine d’anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine, qui intervint le 1er octobre 1949. De même que Toyota, son compatriote Nissan connaît actuellement des difficultés dans ses ventes. C’est pourquoi il compte également fermer à partir d’aujourd’hui jeudi jusqu’à la fin de la semaine. Autant dire de l’autre semaine en raison des motifs semblables que son concurrent. Sa production redémarrera donc le 8 octobre. Somme toute, il n’y a que le japonais Honda qui poursuit ses activités normalement. Mais, tout en reconnaissant que le conflit territorial entre la Chine et le Japon a de l’impact sur ses ventes.
Cette situation ne fait donc pas du tout les affaires des constructeurs automobiles japonais. Ces derniers nourrissent de grandes ambitions en Chine, où s’est écoulé 18,51 millions de véhicules l’année dernière. Un total qui en fait le premier marché mondial de l’automobile. Ainsi, en 2011, Nissan et Toyota avaient respectivement produits 1,2 million et 800 000 voitures en Chine. Si les difficultés diplomatiques entre les deux pays persistent, leurs performances ne seront certainement pas rééditées en 2012.