Pour apporter son soutien à ses partenaires européens, le Japon a acheté 10% des 3 milliards d’euros d’obligations qui ont été levés lundi par le Fond européen de stabilité financière, un montant nettement inférieur aux 20% qu’il a acheté lors des émissions précédentes.
Considéré comme le deuxième plus grand détenteur des devises au monde, le Japon a depuis peu promis de poursuivre l’achat des bons émis par le FESF, uniquement si les européens procèdent à la mise en place d’une stratégie crédible pour résoudre la crise de l’endettement qui secoue la Zone euro et par conséquent, éviter les augmentations à répétition de la valeur du Yen. Comme pour réaliser sa promesse envers les européens, le Japon a investi un montant total de 2,975 milliards d’euros pour l’achat des obligations du FESF. Avec le produit de l’émission de ce lundi, la FESF devrait avoir la capacité de fournir de l’aide à l’Irlande qui figure, au même titre que la Grèce et le Portugal, dans la liste des pays bénéficiant d’un programme d’aide internationale. Les européens se sont déclarés satisfaits de la demande chinoise du fait que celle-ci n’a été que très légèrement inférieure au montant de trois milliards d’euros envisagé.
Malgré un environnement de marché difficile marqué par l’incertitude liée au referendum annoncé la semaine écoulée par la Grèce et les rumeurs grandissantes sur la situation fragile de l’économie italienne, les européens ont été surpris de constater que le FESF continue d’attirer les investisseurs du monde entier.