La Banque Mondiale a rendu public hier jeudi ses prévisions sur la croissance économique de la Chine. Elles annoncent un meilleur taux au terme de l’année prochaine.
Pour l’institution de Bretton Woods, le taux de croissance économique chinois se situera à 8,4 % en 2013. La Banque Mondiale a calculé ce chiffre en considérant la relance budgétaire prévue en Chine au cours de l’année prochaine et, aussi, la concrétisation de vastes projets d’investissements. Ce qui fait toute la différence avec 2012 : l’institution financière internationale tablait sur une croissance de 7,9 % pour cette période. Elle est donc beaucoup plus optimiste en ce qui concerne l’avenir de l’économie chinoise. Cette même conviction, la Banque Mondiale semble la partager pour toute l’Asie de l’Est et du Pacifique. Dans le dernier bulletin qu’elle édite spécialement sur cette région, elle a évoqué la résistance des économies en développement locales face au ralentissement économique mondial. Aussi, la Banque Mondiale y prévoit 7,9 % de croissance en 2013 contre 7,5 % pour cette année. Toujours pour 2012, un expert de la Banque Mondiale a estimé que l’Asie de l’Est et du Pacifique pourrait apporter environs 40 % de la croissance mondiale. Preuve de son importance grandissante dans l’économie de la planète. Néanmoins, ce chemin reste périlleux : des difficultés comme la crise dans la zone euro, un recul des investissements en Chine ou les problèmes budgétaires des USA peuvent freiner l’élan de croissance de cette région.
Dans le même ordre d’idée, concrétiser les prévisions de croissance de la Banque Mondiale ne sera pas évident pour la Chine. Au niveau interne, son économie souffre des efforts gouvernementaux pour contenir la surchauffe de l’immobilier. Quant aux questions extérieures, la faiblesse des exportations demeure jusqu’à présent un obstacle de taille à la croissance chinoise.