A Honolulu, le sommet Asie-Pacifique a été le théâtre des discussions contradictoires entre les Etats-Unis et la Chine dont les points de vue s’opposaient sur des questions économiques.
Le chef d’état chinois Hu Jintao a garanti aux dirigeants présents l’ouverture de la Chine aux échanges commerciaux, la poursuite des reformes et enfin, il a exprimé le désir de la Chine d’avoir une plus grande influence sur les orientations de l’économie mondiale.
Répliquant à son homologue chinois, Le président américain, Barack Obama, a invité la Chine à respecter les règles relatives à la propriété intellectuelle et à laisser le yuan s’apprécier face au dollar car les Etats-Unis jugent déloyales les pratiques de la Chine en matière de commerce et de change..
Cependant, les recommandations adressées à la Chine par les Etats-Unis n’auront guère d’influence sur la position de Pékin du moment où la Chine est le premier porteur de dette américaine avec plus de 1100 milliards de dollars. D’autre part, les Etats-Unis et la Chine n’ont pas pu se mettre d’accord sur la représentation de la Chine au sein du FMI en raison de l’opposition américaine et européenne à donner davantage de pouvoir aux grands pays émergents. A ce sujet, la Chine a profité du sommet de l’APEC pour rappeler aux américains et aux européens que la gouvernance économique au sein du FMI doit être à l’image de l’évolution du paysage mondial.
Du coté des entreprises étrangères, ces dernières appellent la Chine à réévaluer sa monnaie, dont la sous-évaluation confère des avantages injustes aux exportations chinoises.